Église Grecque-Melkite Catholique

Les Séminaires

21 11 2011
Séminaire Sainte-Anne
Raboué
B.P. 70071
Antélias
Liban
Tél.      + 961 - 4 - 413111
            + 961 - 4 - 407388
Fax      + 961 - 4 - 418113
Courriel   gcp@pgc-lb.org













 

1- Le grand séminaire Sainte-Anne
 

Histoire 
 

Jérusalem de 1882 à 1967 

Fondé en 1882 grâce à l’amour pour l’Orient du pape Léon XIII et du cardinal Lavigerie, fondateur de la société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), et à la prévoyance de notre patriarche Gregorios II Youssef-Sayyour, le séminaire Sainte-Anne a donné à notre Église des centaines de prêtres et de laïcs dévoués, une vingtaine d’évêques et deux patriarches : Maximos IV et Maximos V.
Le dévouement des chers Pères Blancs ne s’est pas démenti durant plus de 80 ans : la société des Missionnaires d’Afrique a consacré à cette œuvre une élite de ses pères et toutes les ressources matérielles nécessaires. Notre Église n’avait aucun souci de ce côté et elle était heureuse, chaque année, de cueillir le fruit de ces labeurs : nouveaux prêtres se dévouant dans nos éparchies et nos congrégations religieuses, ou laïcs éduqués au service de la Nation et de l’Église.
Juin 1967… Les quelque 15 grands séminaristes passent les trois journées et les trois nuits de bombardements de Jérusalem, dans le sous-sol du séminaire, bâtisse de pierre, résistante et invulnérable. Dès que possible, les séminaristes rentrent chez eux. Ils ne seront plus jamais autorisés à regagner Jérusalem. 

Harissa (Liban) de 1967 à 1971 

C’est donc au Liban que le grand séminaire a cherché refuge. Les Pères Paulistes leur ayant généreusement offert l’hospitalité, les Pères Blancs acceptent, durant quatre ans, d’assumer encore la responsabilité vis-à-vis du grand séminaire (sauf pour la question financière, prise en charge par le Saint-Siège et divers organismes européens), en collaboration avec le père Antoine Lammens, prêtre belge, incardiné au Patriarcat. 

Foyer de Zouk Mousbeh (Liban) de 1971 à 1977 

Sous la conduite du père Antoine Lammens. Les séminaristes suivent les cours à l’Université du Saint-Esprit, à Kaslik. 

Raboué - Antélias (Liban) depuis 1977 

L’érection de ce séminaire, décidée au synode présidé par Maximos IV en 1967, a été mise en œuvre grâce à la persévérance du patriarche Maximos V dès le début de son mandat patriarcal. Les événements du Liban en ont retardé l’ouverture, primitivement fixée à octobre 1973, jusqu’en octobre 1977.
Á cette date, 12 séminaristes occupent la nouvelle bâtisse, sous la direction du père Jean Jeanbart. Ils suivent les cours de philosophie et de théologie soit à Kaslik, à l’Université du Saint-Esprit, soit à Harissa à l’Institut des Pères Paulistes.
En 1980, l'archevêque Jean Mansour, nouvellement sacré auxiliaire patriarcal, s’installe à Raboué comme responsable de toute la résidence. Il sera aidé pour le séminaire par les recteurs suivants : le père Jean Jeanbart jusqu’en 1981, le père Boutros Haddad (BS) jusqu’en 1983, l'archimandrite Fouad Sayegh jusqu’en 1993, l'archimandrite Mitri Haji-Athanasiou, jusqu’en 1997, et à nouveau l'archimandrite Fouad Sayegh jusqu’en 1998, le père Georges Bacouni jusqu’en 2004, le père Simon Constantine jusqu’en 2007 et l'archimandrite Naïm Gharbi actuellement, depuis 2007.
La paix enfin revenue au Liban en 1990 permet à tous nos candidats au sacerdoce de Jordanie, d'Égypte et de Syrie de revenir à Raboué, où leur nombre augmente d’année en année. On a atteint le nombre de 50. Cette année, ils ne sont plus que 35.
Dès 2001 Sa Béatitude Gregorios III ordonna plusieurs travaux de remise en état des locaux du séminaire, qui ont été réalisés. L'église du séminaire, qui est également celle de la paroisse de Raboué, a été ornée de belles fresques et d’icônes. 
Terminons par une petite rétrospective. Le séminaire Sainte-Anne a donné à notre Église :
- de 1890 à 1967 :    190 prêtres, dont beaucoup seront évêques et patriarches
- de 1968 à 1977 :        5 prêtres 
- de 1978 à 2008 :    130  prêtres 

Actualité

Le  patriarche est le supérieur majeur du séminaire, qui est un séminaire patriarcal (stavropégiaque). Il est secondé dans sa tache par un comité synodal et un conseil d’administration.

Comité synodal :
 
S.E. Mgr Youhanna Haddad  S.E. Mgr Joseph Absi S.E. Mgr Georges Bacouni

Conseil d’administration :

S.E. Mgr Georges Bacouni : modérateur Archimandrite Naïm Gharbi : recteur R.P. Élias Chataoui : économe, responsable de la liturgie et de la psaltique R.P. Joseph Matta : responsable de l’année propedeutique R.P. Gabriel Hachem : accompagnateur pour les études académiques Hiéromoine Elisée Marzin : accompagnateur pour la théologie  




 

2- Le petit séminaire Sainte-Anne 


 

Histoire 


Jérusalem de 1882 à 1946. 

Au moment de la fondation de Sainte-Anne c’est évidemment par les petits que tout commença. Mais, au fil des années, les candidats devenant toujours plus nombreux, du fait de la réputation de sérieux du séminaire, les locaux devenaient trop exigus. D'autre part le Saint-Siège et les responsables, dont les Pères Blancs eux-mêmes, désiraient transférer le petit séminaire dans une région plus proche du milieu naturel de ces enfants : en Syrie ou au Liban, de préférence. 

Rayak- Bekaa (Liban) de 1946 à 1972 

En 1946 le gouvernement français cède la caserne de l’ancienne base aérienne de Rayak… et le transfert débute aussitôt. L’année scolaire 1946-47 s’ouvre, à Rayak, dans une atmosphère détendue et aérée, avant même le départ des derniers soldats français.
De 1946 à 1967 la tradition de Sainte-Anne est maintenue grâce au travail assidu des Pères Blancs, qui continuent là l’œuvre entamée à Jérusalem.
En 1967, après une cérémonie de passation de responsabilité, présidée par le patriarche Maximos IV, les Pères Blancs cèdent la direction du séminaire, auquel on adjoindra bientôt un collège, au oère Paul Antaki. Mais bientôt celui-ci sera élu archevêque-vicaire patriarcal du Caire... et petit à petit le collège prend le pas sur le séminaire. Actuellement il n'y a plus que le collège. 




 

3- Le petit séminaire Notre-Dame Des Dons ou de La Providence


Fut créé en 1972 à Damas et confié aux pères de la société des Missionnaires de Saint Paul (Paulistes), pour assurer la relève du séminaire de Rayak. En 1998, le Patriarcat prend la relève avec le père Ghassan Al Sahwi, suivi par le père Naïm Gharbi, puis le père Ghassan Al Sahwi de nouveau, le père Malek Abd-El-Nour, le père Andraos Scandafi et actuellement (depuis 2009) le père Mayyas Abboud.