Église Grecque-Melkite Catholique

Les Synodes

18 6 2012

 

Les Synodes

 

 
Etymologiquement, le mot « synode » dérive du grec « συνóδος » qui signifie « cheminement ensemble », puis « congrès ».

 
Le synode général

Sont membres de droit de ce synode : le patriarche et tous les hiérarques sacrés ; s'y ajoutent dans notre Église les supérieurs généraux des trois ordres religieux et de la société des Missionnaires de Saint Paul. Il se réunit régulièrement tous les ans depuis le début du Patriarcat de Maximos IV Saïgh en 1947.

 
Nombre de synodes généraux

Nos synodes de 1724 à 2010 sont au nombre de 101. Les actes et décisions des Synodes 1-31, de 1724 à 1902, ont été publiés en entier ou en partie dans la Collection de Mansi. Les comptes-rendus des Synodes 31-76, de 1909 à 1996, ont été publiés annuellement dans « Al-Maçarrat », et depuis 1950 aussi dans « Le Lien ».
M. Wisssam Kabkab, de sa propre initiative, a recueilli des parties des actes des synodes en arabe à partir de 1997.
Nos synodes se sont tenus à Aïn Traz jusqu’en 1981 (date de la destruction du couvent durant la guerre civile libanaise), et depuis 1983 généralement à Raboué. Depuis 2004, les synodes sont de nouveau tenus à la résidence patriarcale d’été de Aïn Traz, qui a été reconstruite par S.B. Gregorios III.

Parmi nos synodes importants, citons ceux :

- du couvent de Saint-Sauveur, Saïda, en 1730, réuni par le premier patriarche grec-melkite catholique, Cyrille VI Tanas ;
- du couvent de Saint-Sauveur, Saïda, en 1731, qui décida un assouplissement des règles du jeûne ;
- du couvent de Saint-Sauveur, Saïda, en 1790, qui s’est occupé de la liturgie des heures, des sacrements, du clergé séculier et régulier, de l’élection du patriarche et des évêques et de la préséance des sièges épiscopaux ;
- de Jérusalem, en 1849, après que la Sublime Porte ait reconnu notre autonomie au temps du grand patriarche Maximos III Mazloum ;
- de Damas, en 1869, qui a précédé le premier concile du Vatican (1870) ;
- de Aïn Traz, en 1909, qui a établi un « code de droit canonique » particulier pour notre Église ;
- du Caire, en 1958, après la publication du Motu Proprio « Cleri Sanctitati » (12 juin 1957), qui a envoyé au pape de nombreuses et graves observations sur ce document ;
- de Jérusalem, en 1960, premier synode dans la ville sainte depuis plus d’un siècle ; Maximos IV et les évêques y préparent de manière intensive le concile Vatican II, préoccupés surtout par les questions relatives à l’union avec les orthodoxes.
- de Aïn Traz en 1968, premier synode présidé par le patriarche Maximos V : élections et transferts pour plusieurs éparchies d’Orient. Projet de construction du grand séminaire Sainte-Anne à Raboué, en raison de l’impossibilité du retour à Jérusalem ; insistance croissante sur nos communautés dans la diaspora. Appel aux ordres religieux et aux évêques résidentiels d’Orient pour qu'ils envoient des prêtres arabophones en diaspora.
- de Aïn Traz en 1971, où les pères rédigent l’exposé officiel de notre Église sur « Sacerdoce, Célibat et Mariage ».
- dernier Synode de Aïn Traz en 1981, au cours duquel sont établies de cordiales relations avec le nouveau patriarche grec-orthodoxe d’Antioche, S.B. Ignace IV Hazim.
- de Raboué en 1984, où les pères sont heureux d’accueillir le nouveau patriarche syrien-orthodoxe, S.S. Ignace Zakka Ier Iwas.
- de Raboué en 1985, où est lancé l’appel à l’aide et à la solidarité pour les régions du Liban-Sud particulièrement éprouvées à ce moment de la guerre.
- de Raboué en 1986 : La commission liturgique est formée, présidée par S.E. Loutfi Laham, en vue du renouveau liturgique de notre Église, avec la charge de rééditer nos livres liturgiques (« Anthologion » et autres).
- de Raboué en 1994, 1995 et 1996, où sont étudiées les dispositions du nouveau Droit Canon Oriental quant à la curie patriarcale, aux responsabilités des évêques, aux prêtres célibataires et mariés, et aux vocations sacerdotales.
 - de Raboué en 1997, où sont étudiés les problèmes de notre Église dans les pays d’émigration.
- de Seidnaya et Raboué en 2003, présidé par le patriarche Gregorios III ; la première partie se tient au couvent de Saint-Thomas à Seidnaya ; c'est la seconde fois que le synode est tenu en Syrie. Á ce synode participent pour la première fois les supérieures générales de nos congrégations de religieuses.
- De Aïn-Traz en 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010.